Benjamin Castaldi : «J'aime la pression!»
A la une • Le 27/06/2008 par Patrice Gascoin
La grande aventure de Secret Story revient ce soir sur TF1 pour une
deuxième saison. Au programme, un casting annoncé surprenant, de
multiples mystères et un Benjamin Castaldi au top de sa forme.
Rencontre avec le «marathon man» de la télé-réalité.
Dans quel état d'esprit abordez-vous Secret Story 2?
Benjamin Castaldi : Je suis remonté comme un coucou! (Rires.) Pour
parler «moderne», je dirais que je m'attaque à un gros challenge. Je
sens une réelle attente du public et j'espère que la baisse mécanique
actuelle de l'audience ne nous affectera pas. On sait que le public
accorde une prime au direct et à l'événementiel. Avec «Secret Story»,
nous avons les deux!
Animer une émission pendant plus de deux mois, cela relève du marathon !
Plutôt d'un 100 mètres. Il n'y a aucune place pour un rythme de
croisière dans ce genre d'émission. On cherche toujours à grappiller
quelques secondes au fil des prime times.
Vous semblez avoir la pression...
Oui, et j'aime ça! Je trouve important de se mettre la pression.
Par les temps qui courent, rien n'est jamais acquis. Il faut sans cesse
se remettre en cause. Et moi, j'ai quelques petits titres à défendre.
Lesquels ?
Sans prétention, je suis quand même celui qui a lancé la
télé-réalité en France: c'était sur M6 avec «Loft Story». Ensuite, j'ai
connu les débuts difficiles de «Nouvelle Star», avant de l'emmener très
haut. J'ai continué à relever le défi avec «Secret Story», sur TF1...
J'aime les émissions où il y a un enjeu. Je n'ai pas eu la chance, ou
la «malchance», de présenter dix ans la même émission.
Dans quel état est-on dix secondes avant le début d'un direct comme celui-là ?
Le coeur bat très fort. Le plus difficile, ce sont les vingt
premières secondes. On ressent une vraie solitude. On a quitté
l'équipe, on vous a confié le «bébé»: c'est une vraie souffrance. Et
puis, rapidement, on prend ses marques et le plaisir arrive. On se
libère de toutes les contraintes.