Vendredi 21 Décembre 2007 - Prime 09

je suis allée faire un tour sur un forum de la starac qui a la dent dure et qui ne fait pas dans la dentelle et bien d'une manière générale ils ont adoré Elodie ce soir, c'est plutot une bonne nouvelle

j'ai beaucoup aimé la version des "petits papiers" modernisée
par contre "la Fidélité" avec Pierre c'était un peu mou du genou, ca ne rendait pas comme sur scène

je ne sais pas si vous avez remarqué mais au moment ou Elodie a remercié ses musiciens, la réalisation a fait un gros plan sur Edouard.....
Nullissime, ils sont restés 4 ans en arrière....
la réalisation est très mauvaise cette année, on passe d'un plan à l'autre et cela donne le tournis et on finit par ne rien voir

dans l'ensemble j'ai trouvé ce prime pas mal du tout

Super prime une fois n'est pas coutume.
De bons artistes et ma foi de bons élèves.

Alexia la voix de cette promo même si quelque fois elle hurle !
Je l'ai trouvée très bien ce soir.

Pierre, très bien aussi même si "la fidélité" n'est pas facile et pas une chanson de duo.
comme Emeraude je n'aime pas trop cette chanson.

Lucie très bien qui s'est éclatée.

Jérémy, ben moi il ne me touche pas.

Quentin, pas mal mais ce n'est pas ma tasse de thé.

CM, magnifique et je suis objectif . Magnifique duo avec notre Elodie.

Bertrand super

Mathieu émouvant avec Lucie.

Sevanau revoir

Bref un très bon moment avec en bonus Elodie au mieux.
Que demander de plus ?
Ah si...un peu plus de pub pour notre Elodie.

Merci Rémy

premier prime ou on ne s'ennuie pas, effet Bruel sans doute qui se révèle un excellent animateur et chauffeur de salle, très sympa quand il a fait chanter le public avec Bertrand!

bon score ! Raphie au débrief va être ravi!

je vous joins l'avis de Kevin Moulback ( 1ère page de yahoo ) comme toutes les semaines:

Cette semaine, il s'est passé plein de choses à la Star Academy.
Tout d'abord, Alexia Laroche-Joubert, productrice de l'émission, a accouché d'une petite fille prénommée Isaure. Les rumeurs répandues un peu partout selon lesquelles elle devait engendrer l'antéchrist annoncé par les Écritures se révèlent donc complètement infondées. Personnellement, je ne les avais jamais crues, en tout cas pas complètement. Et je m'étonne des attaques perfides dont cette pauvre Alexia est sans cesse l'objet. Cette femme a beaucoup de qualités et si elle les cache aussi bien, c'est simplement par pudeur et par humilité.

L'autre événement de la semaine, c'était bien sûr le départ de Maureen, jusque-là la meilleure élève de la promotion. Elle avait séduit par son style jazzy bien affirmé. Elle avait ébloui par sa maîtrise vocale, notamment lors d'un duo mémorable avec Alicia Keys qui lui avait valu un 20/20 de Pascal Nègre, le producteur débonnaire. On la voyait déjà non seulement gagner, mais redorer à elle toute seule le blason bien terni de la Starac. Eh bien, non. Finalement, elle se casse. Elle "abandonne l'aventure" comme on dit. Pourquoi ? Officiellement en raison de problèmes physiques qui auraient affecté son moral. Plus vraisemblablement, elle a soudainement découvert que le cadre riant de la Starac ne lui convenait pas. C'est vrai qu'on en est qu'à la septième saison : je comprends qu'elle ne soit pas encore familière avec le concept de l'émission. Je comprends aussi que cela soit terriblement frustrant de devoir, semaine après semaine, se produire sur la plus grande scène musicale de la télévision européenne et d'y cotoyer des artistes de premier plan.

Mais tout ceci n'est pas grave. En effet, si le départ inopiné de Maureen a démontré quelque chose, c'est que nul n'est irremplaçable. À aucun moment durant le spectacle de ce soir, je n'ai regretté son absence. Le show doit continuer, et il a continué.

Après la cruelle disette de la semaine dernière, les vedettes sont enfin revenues sur le plateau de Nikos. Au programme : le chanteur lyrique Josh Groban, le latin lover Enrique Iglesias, le comique susceptible Michaël Youn, le groupe de rock Superbus, le toujours fringuant Patrick Bruel et la douce Élodie Frégé, gagnante de la Starac 3. Le rappeur Passi abandonne même brièvement le jury pour pousser la chansonnette en fin de soirée.

Il y a donc du monde et du beau monde, même si certains des artistes présents sont des habitués, notamment Patrick Bruel, et qu'on pourrait donc s'attendre aux sempiternelles reprises des mêmes chansons cent fois entendues. Cette crainte est d'ailleurs confirmée au début par une interprétation collégiale pataude de "Place des grands hommes", dont le texte a été adapté de façon maladroite. Pourtant, cette introduction trompeuse va être suivie par d'autres adaptations, parfois bizarres mais finalement plutôt sympathiques.

Naturellement, à ce point, chers lecteurs, vous êtes surpris, voire même un peu déçus. Parce que vous êtes des gens méchants, vous vous attendiez à ce que je déverse sur les élèves et leurs partenaires d'un soir - sans même parler de Nikos, des professeurs et du jury - un torrent inépuisable de moqueries et de sarcasmes. Vous n'avez pas honte de vous réjouir ainsi du malheur des autres ? De rire des défaillances d'adolescents qui ne cherchent qu'à réaliser leurs rêves et qui ont le courage de s'exposer au ridicule devant la France entière ? N'avez-vous donc pas de coeur ?

Et surtout, pour qui me prenez-vous ? Sachez que je suis sévère mais juste. Sachez aussi que ceux que je vais assassiner dans quelques instants l'ont entièrement mérité en produisant des prestations putrides devant mes yeux innocents. Mes critiques ne sont que la forme dématérialisée de ce qu'ils auraient dû recevoir sur le moment, à savoir des tomates. Et vous conviendrez qu'il est quand même moins douloureux (et aussi moins salissant) de recevoir des critiques que des tomates. Ils s'en sortent donc bien.

Le désastre commence quand Josh Groban et Alexia s'attaquent à "Petit papa Noël". Une chanson de saison à n'en pas douter et qui peut être charmante ou nostalgique dans sa version originale par Tino Rossi ou bien interprétée par un choeur d'enfants dans un orphelinat tchadien. En revanche, elle n'est plus du tout charmante quand elle est assortie d'un arrangement lourdingue qui aurait déjà été vieillot à l'époque de Tino Rossi. Et les duettistes ne font rien pour alléger l'ensemble. Josh Groban déclame d'une façon emphatique comme si l'angoisse que le Père Noël oublie son petit soulier lui était réellement insupportable tandis qu'Alexia le regarde avec des yeux langoureux comme s'il s'agissait d'une chanson d'amour. L'élève a au moins le mérite de chanter distinctement alors que son partenaire se livre à un exercice phonétique fastidieux. L'accent appuyé de Josh et sa récitation grandiloquente rendent la chanson extrêmement pénible. Heureusement, Alexia, très sollicitée ce soir, se rattrapera plus tard avec un partenaire plus vivace.

Comme un malheur n'arrive jamais seul, la deuxième catastrophe de la soirée se produit juste après, lorsque Jérémy, nouveau premier du classement des élèves, chante, tout seul comme un grand, "I Love Rock'n'Roll". Ceux qui ont suivi les épisodes précédents savent que le petit hamster avait réclamé à corps et à cris que Kamel Ouali, le plus grand chorégraphe de France, lui concocte "un superbe tableau". Son voeu est enfin exaucé. Et c'est donc en tournoyant dans le vide, suspendu par deux élastiques géants, qu'il va entamer l'hymne rock immortel de Joan Jett et des Blackhearts. Libéré de ses liens élastiques, il va ensuite interpréter un petit ballet en compagnie de danseurs mi-cuir, mi-toile écossaise, avant de poursuivre ses acrobaties aériennes. D'ordinaire, Kamel observe toujours ses tableaux avec un sourire réjoui sur le visage. Et là... il ne sourit pas. Pas du tout. Et en effet, il n'y a pas de quoi rire. Essouflé par sa voltige, embarrassé par la prononciation anglaise, Jérémy délivre le texte d'une façon laborieuse et guère musicale. Même si la chorégraphie est efficace, on est loin de l'énergie brute de l'original. De plus, à un moment, l'élève se fige en équilibre sur deux danseurs et on ne sait pas très bien si c'est prévu comme ça (et dans ce cas, c'est pas terrible) ou bien si un autre mouvement devait suivre (et alors, on ne l'a pas vu). En tout cas, assis sur son banc, Kamel ne semble pas apprécier.

Le massacre est sanctionné par le jury d'un petit 14,3, la note la plus basse de la soirée, suivi d'une salve de reproches. Raphaëlle Ricci vole immédiatement au secours de Jérémy - en qui elle a dit reconnaître le fils qu'elle aurait aimé avoir - et fait valoir que le petit hamster souffrait d'une méchante angine. Ah ouais ? Désolé, ma grande, mais selon les règles non-écrites de la Starac, les excuses de ce genre doivent être introduites lors des émissions quotidiennes et même aujourd'hui il n'en fut pas question. On a pourtant beaucoup vu Jérémy cette semaine, et la seule maladie dont il semblait souffrir était une melonite aiguë. C'est d'ailleurs pour ça que l'échec de ce soir a des airs de justice immanente. Explications : comme la nature, la Starac a horreur du vide. Et le départ de Maureen a permis à certains élèves, maintenus jusque-là plus ou moins dans l'ombre, d'en sortir inopinément, pas nécessairement à leur avantage. C'est le cas de Jérémy, qui a révélé sa véritable personnalité sour les yeux ébahis des téléspectateurs, notamment lors d'une scène mémorable où il explique à un rythme frénétique que sa composition "Mécanique" est le tube de 2008 et qu'il peut en vendre des millions d'exemplaires. Je vous épargnerai les autres péripéties - la rivalité avec Quentin, l'agression hargneuse contre Bertrand, les excuses à la sincérité douteuse qui suivent - pour simplement dire qu'au moment de son plantage lamentable de ce soir, beaucoup de fidèles de la Starac ont dû s'écrier d'une même voix : "Bien fait !"

Le troisième et dernier fiasco vient plus tard lorsque Pierre essaie d'accompagner Josh Groban sur son dernier single "You Raise Me Up". Une fois de plus, l'élève n'a pas la voix qu'il faut pour chanter ça même si l'on envoie vite une chorale gospel à la rescousse pour dissimuler ses pénibles efforts. Sa performance est néanmoins récompensée d'un énorme 17,3 par le jury. Incompréhensible mais ça fait longtemps qu'on ne cherche plus à comprendre les appréciations des trois "professionnels".

Et voilà ! Ainsi s'achève le navrant récit des désastres de la soirée. Le reste, sans être génial, était plutôt agréable. Parfois bizarre... mais toujours sympathique.

Parmi ces étrangetés, je citerai la version d'"Alors Regarde" livrée par Patrick Bruel et Quentin et qui commence à la guitare acoustique, façon country, avant de se transformer en rock énergique, avec batterie et guitares électriques à l'appui. C'est très éloigné de la version originale, voire même du sens de la chanson, mais cette bizarrerie inattendue est finalement plaisante. Dans le même esprit, l'interprétation collégiale de "Don't Let Me Be Misunderstood" sur un rythme latino donne lieu à un joyeux désordre, supposé épouser une "choré" assez mystérieuse. Au final, c'est bizarre, surprenant et très vivant. Moi, ça m'a plu.

Alors que la démonstration vocale criarde d'Alexia sur "It's A Man's Man's Man's World" de James Brown m'a laissé complètement indifférent, j'ai en revanche beaucoup apprécié son duo avec Enrique Iglesias. Alors qu'on aurait pu s'attendre à une prestatation sans éclat de part et d'autre, une véritable complicité est apparue, Enrique n'hésitant pas à étreindre Alexia, qui ne s'offusque pas de cette intimité et semble très à l'aise. Le duo se conclut dans la bonne humeur quand Enrique explique que les juges lui ont confié qu'Alexia était presque sûre de gagner, en pointant du doigt un Pascal Nègre très embarrassé. Nikos le sort de ce mauvais pas par une pirouette : ce n'était qu'une plaisanterie évidemment. Évidemment...

Lucie, qui se complait habituellement dans une caricature hargneuse de rockeuse adolescente, se débrouille fort bien dans ses duos, aussi bien dans le registre comique avec Michael Youn que dans un registre rock plus classique avec Superbus. Sa décontraction toute neuve est d'ailleurs récompensée d'un 15 du jury. On ne peut s'empêcher de remarquer néanmoins que Lucie peine à rivaliser en féminité avec Jennifer Ayache comme avec Michael Youn déguisé en Christelle Bazooka (ce qui est plus inquiétant). On ne peut s'empêcher non plus de constater que les chansons de Superbus se ressemblent beaucoup.

Et les nominés dans tout ça ?

Originalité de la semaine, les nominés pouvaient se faire accompagner d'un autre élève. Bertrand livre ainsi avec Pierre une interprétation un peu poussive de "Casser la voix", qui s'anime toutefois quand Patrick Bruel vient les rejoindre et entraîne le public avec lui. Mathieu et Lucie forment un duo très touchant sur un "J'te l'dis quand même" tout en sobriété et pour une fois dépourvu de vibes R&B superflues. Quant à Sevan, il refuse de défendre ses chances sur une chanson de Patrik Bruel (ce qui lui vaut d'être copieusement hué) et interprète à la place "The Way I Am" d'Eminem. Agressif et caricatural dans son attitude, il est de surcroît difficile à comprendre.

C'est Mathieu qui reçoit le soutien du public, recueillant 41 % des suffrages contre 36 % à Bertrand et 23 % à Sevan. Pour une fois, le jury n'est pas unanime. Yvan Cassar et Passi se prononcent en faveur de Bertrand tandis que Pascal Nègre vote seul pour Sevan en qui il reconnaît "une graine d'artiste" doté d'un "vrai univers". Le rappeur bourgeois ne retournera donc pas au château de Dammarie-lès-Lys. Il avait certes un égo monumental - quoique Jérémy ait établi de nouveaux standards en la matière - mais on regrettera son humour et sa façon de bousculer un peu les habitudes de la Starac.

C'est le premier prime que j'ai regardé sans me lever de mon divan plusieurs fois...

J'ai beaucoup aimé Quentin et le duo Mathieu/Lucie, Claire-Marie et même Alexia qui d'habitude n'est pas ma tassé de thé !

Je n'ai pas aimé Bertrand et ni Pierre savec Elodie (dont je n'aimais pas non plus sa robe mais bon ça ne change rien à son talent..lol)

Sevan, n'en parlons pas, horribleeeeeeee:affraid:

J'ai adoré Henriqué mais là c'est plus perso car je l'ai connu qu'il avait 5 ans avec son papa en Espagne, et maintenant que je suis de retour en Belgique, j'ai plus de contact, donc très heureuse de le revoir, toujours aussi mimi et j'ai surtout aimé quand il a mis le jury et Nikos dans l'embarras en lançant que c'est Alexia qui allait gagner et que c'était Pascal Nègre qui lui avait dit..

Dans l'ensemble, j'ai bien apprécié ce prime.

bon samedi à vous tous

Prime interessant bien sur par la venue d'Elodie!!
Claire Marie s'est révélée avec un très beau duo !!Elle a été à la hauteur.
Pour la fidélité ,Pierre a fait ce qu'il pouvait pour une chanson "inchantable" en duo pour moi
Alexia ,j'adhère toujours pas!!
Quentin c'était mieux mais le personnage....
Jeremy me déçoit en ce moment ,il a le melon qui commence et trop de sujets avec sa pseudo gueguerre avec Quentin!!
Lucie bien mais pas ma tasse de thé
Mathieu s'en est bien tiré ,Bertrand j' ai jamais adhéré non plus!!
Bref je fais ma grincheuse mais depuis le début j'ai vraiment du mal avec cette promo!!
La tronche de Sevan pendant le prime il me faisait pitié

Ouf la semaine prochaine ça sera mieux

J’hésite ce soir…..à vous faire un copié-collé du prime Bruelien de la Starac 2006 ! Je vous aurai prévenus : ce prime, vous l’avez déjà vu l’an dernier, et l’année d’avant, et encore avant…Bruel est indécrottable, en " instant-replay " permanent, jusqu’en 2030..et après ses clones prendront le relais ! Un peu d’espoir peut-être : la prod a tout de même viré Lama qui venait chaque année ânonner Je suis malade …Mais, Bruel, pour l’instant, couche sur les plateaux-télé, et ses tubes sacrés se chantent encore en collégiale en ce début de soirée !
Donc, en assaisonnement du kouglof Bruel : le pet de nonne- maison Elodie Frégé, les poissons panés Superbus, le burger délirant-Michaël Youn, la buche Picard-Josh Groban, la tartine au pâté-Enrique Iglesias et le sauté de veau du chef-Passi. Bonne appétit !

"Christelle Bazooka-Mickaël Youn" déboule en mini-jupe et jambes poilues, et déchire son désormais pulsant Parle à ma main, au diapason avec Lucie ! Accompagné de basketteurs et d’une fanfare, le travesti-Youn déroule un texte de garce-ado délirant, salut « les Putes à franges » (pour les provinciaux comme moi, il s'agit d'un célèbre collectif de dj parisiennes…), lèche Nikos à pleine langue, hurle que « Bruel a un gros bazar » et le ringardise en deux secondes !! «Je l’adore », sort ce dernier assez compassé, et trop serré dans son slip ! Ah ! Quel vent de fraicheur bienvenu sur ce plateau néo-Carpentier ! C’est vivifiant quand c’est le branle-baso !

Mais coaché par son oreillette, l’androïde studieux Nikos se reprend très vite ; et c’est le nez tout barbouillé de rouge à lèvre qu’il nous dépêche la star de ces fêtes, l’américain Josh Groban, lequel, avec sa choriste Alexia, glousse sa version de Petit Papa Noël avec une voix de cor de chasse et l’accent anglais de Jane Birkin ! Un vrai cd Ikea ! Pour l’occasion, le jury s’est sûrement badigeonné les yeux de moutarde : ça pleure…
On enchaîne avec le conseil de classe de la semaine : 5ème, Lucie : se maintient ; 4ème, Claire-Marie : enfin habitée ; 3ème Quentin : lèche-cul ! (Ok, bon, ils ne l’ont pas dit comme ça..Mais presque !) ; 2ème, Alexia, épanouie ; et 1er, Jérémy : magistral (pour un petit piou-piou !).

Kamel a trop regardé Matrix : il a donc décidé que Jérémy volerait comme Néo en chantant le classique et brutal I love Rock and Roll. Bien ceinturés par des bouées d’élastique, notre pauvre candidat et ses danseuses en courtes jupettes exécutent moultes sauts de l’ange et toupies aériennes ! On ne sait où regarder, mais les caméramen ont choisi pour nous : et c’est la course au matage de culottes des donzelles, lesquelles rivalisent sur les grands écarts dans les airs ! Planant et surtout cocasse, sauf pour Jérémy qui hoquète grave et finit au ras du vomi ! Le jury note sec ce parcours du combattant assez proche des cultes Bidasses en folie : 14.3 !
Nouveauté : les nominés du jour se font chacun parrainer par un pote ce soir: le sémillant Bertrand se casse la voix sur du Bruel avec son copain de chambrée Pierre…sans surprise….sauf la coiffure solaire de Bertrand-Ross Diana !
Miséricordieuse, l’artiste confirmée Elodie Frégé donne de son précieux temps (et ça se bouscule pas sur son agenda, insinue le malotru Nikos !) et chante du Gainsbourg, Les petits papiers, avec l’encore élève Claire-Marie, constipée de réputation ! Mais Claire-Marie a zappé les lunettes pour l’audimat et c’est la révélation ! 15.3 !

Après l’omnipotent Bruel qui tente d’agiter Quentin et le public avec le trop éternel Alors regarde, enfin, on parle du drame : calamité, tragédie, catastrophe, choc, secousse, tremblement de terre.. : un petit poulet s’est échappé du Château ! Vexée d’avoir (mal) dansé, déguisée en champignon, avec Alizée, Maureen est partie ! Trêve de blagounette, Maureen était sûrement, depuis le début des staracs, la plus intéressante et talentueuse des candidats, de la trempe d’un Julien Doré ou d’un Christophe Willem..Alors, que passa ??!!! Et si la machine Starac broyait un peu trop les énergies de chacun, quitte à en faire des bons petits soldats pour promouvoir les stars, plus que pour révéler les talents ? Maureen a semble t-il donné son avis …

Poursuivons par une collégiale-solidaire avec le tube légendaire des Animals Don’t let me be misunderstood, extrait de l’album Starac7, dans les bacs, messieurs-dames ! Promo, promo….
Les super-parisianistes Superbus montrent alors à Lucie qu’ils savent faire du rock avec trois riffs de guitare et un texte de trois mots ! Ouais je sais, je critique… mais dans le genre rock jeunot carré et énervé français, aller voir les Naast ou les Plasticines : là on décolle. Comme Lucie : 15 !
Le nominé Mathieu et sa marraine de douze ans Lucie nous promènent avec une Bruelade qui pleure : J’te l’dis quand même..je t’aime …c’est lourd, le maquillage coule…et nous aussi !
Ca ne plaisante plus pour Alexia qui joue sa life ce soir sur une légende de James Brown : This is a man’s world; en robe du soir, et emportée par l‘enjeu, elle se laisse pousser la Castafiore, et mugit et grimace à tout va ! 14.7 seulement : ce n’est pas Maureen…
Ah ! Intéressons nous au cas Enrique Iglesias : le jeune fils à papa défraie la chronique, non pas pour sa musique mais parce qu’il affirme être doté d’un tout petit organe viril ! Fascinant ! On est donc plus tenté de l’observer à l’entrejambe que d’écouter sa variétoche internationale..tout comme Alexia qui sourit poliment !

Puis c’est un choc de voix…surtout pour Pierre ! Il se prend dans la tronche le 38 tonnes Josh Groban avec « des sanglots longs des violons de l'automne (qui) blessent mon cœur d'une langueur monotone » …ça baille…deux suppositoires qui chantent ! Mais le chouchou de Céline Dion (bon sang, mais c’est bien-sur !) offre un beau 17.3 à Pierre ! Alors, on remercie !
L’autosuffisant Sevan pense qu’une Bruelerie ne lui correspond pas (il n’a pas tout à fait tord !) ; donc, plutôt que de bramer (faux !) le gigantesque et littéraire Marre de cette nana là, il a choisi un titre de son idole Eminen, histoire de partir sur un kiff ! On sent que le garçon en a ras sa casquette de rappeur de swinguer sur du Pagny, Johnny ou Patriiiick ! Depuis six ans, il aurait pu s’apercevoir que la Starac est plus un barnum-karaoké qu’un concours de compo perso !

Le dernier tableau Kamelique est pour Quentin qui débute joliment Les Mots Bleus du grand Christophe : c’est doux… on est bercé…et d’un coup, un gros danseur qui passait par là attrape le Quentin par le fessier et lui fait faire un pas de bourrée en lévitation !! Surprenant : une curiosité !! C’est pour ces imprévus que la starac est irremplaçable ! 16 : bien sauté !
Bruel sort sa dernière cartouche pour Jérémy, bouille de cm2 et encore au duvet ! La vedette l’ensevelit sous un dégueli d’émotion avec sa dernière ponte, Maman….Puis la star s’énivre que de jeune poussins reprennent des chansons qu’il a écrites à 4 heure du mat', on a envie d’ajouter : « bien bourré sur un coin de table du Baron ! ». Pas de quoi !

Tout le staff, élèves, profs, musicos, éclairagistes...jouent à la kermesse de fin d’école sur All you need is love : c’est…involontairement dodécaphonique ! Puis l’auteur-compositeur-interprète-maison Elodie Frégé tente un come-back avec une nouveauté aux accents Gainsbourgriens : Pierre est sous le charme,…. et nous aussi, enfin, dans cette soirée kloug !
Le juré Passi vient donner un coup de pousse à l’économie pour les fêtes, et rappe son dernier titre pour vendre son cd ! Noter les étudiants, ça ne nourrit pas son homme !

Enfin, la quille, et c’est encore et toujours Mathieu que le public sauve à 41% : la prod va devoir repenser sa stratégie si elle souhaite le dégager !
Drame : le jury n’est pas d’accord sur le repêchage ! Cassar sauve Bertrand, Nègre : Sevan et …Passi …en toute logique ..Bertrand (perdu !).
À son grand soulagement, le puissant Sevan rentre chez lui rapper pour son meilleur pote : son miroir ! Les notes seront sûrement meilleures !

Next, repos : on n’expulse personne (hommage à Grégory Lemarchal).


Par Cathy - realtv-fr.net